BEGIN:VCALENDAR VERSION:2.0 PRODID:-//jEvents 2.0 for Joomla//EN CALSCALE:GREGORIAN METHOD:PUBLISH BEGIN:VEVENT UID:9438eea9843eecf9a235c6f013977ac7 CATEGORIES:Appels à communication CREATED:20170910T092731 SUMMARY:JE « Le mouvement dans la culture américaine » LOCATION:Université Grenoble Alpes DESCRIPTION;ENCODING=QUOTED-PRINTABLE:
Dans la continuité de sa journée d’étude de novembre 2016 sur « Le mouvement dans la culture américaine », le CEMRA/ILCEA4 de l&rsquo ;Université Grenoble Alpes organise les 11 et 12 janvier 2 018, sur son site de Valence, un colloque sur « L ’identité américaine et le détour par l’étranger : permanence e t réinvention du récit de voyage aux États-Unis ».
Depuis l’épo que coloniale, l’identité américaine est indissociablement liée à l&r squo;expérience partagée du voyage : la matrice de cette identité fut bien entendu constituée par les récits des premiers explorateurs et colons mais, lorsque la jeune république dut se définir, elle insista sur le fait que c ette nation devait se concevoir en mouvement, en devenir, si elle souhaitai t échapper à l’immobilisme des sociétés européennes. Ainsi, même si l e XIXe siècle sembla mettre un terme à l’épopée de la Manifest De stiny, la capacité du récit de voyage à se réinventer permis justement de prolonger cette expérience fondatrice, d’ouvrir de nouveaux espac es à explorer et de redéfinir constamment cette nouveauté censée être const itutive. Bien loin de n’être qu’une remise en scène nostalgique d’un mythe des origines, nous faisons l’hypothèse que cette pe rmanence du récit de voyage contribua effectivement à cette réinvention per manente de l’identité américaine voulue par les Pères fondateurs.
Ce colloque s’intéressera donc à tous c es récits de voyage qui, en faisant un détour par l’étranger et en po stulant une identité en mouvement, permettent de réactualiser l’expér ience fondatrice du voyage dans la culture américaine, que ces récits émane nt d’étrangers ou d’Américains expatriés. Étant donné que ce co lloque se place résolument dans une perspective transnationale et souhaite encourager le dialogue entre anglicistes et spécialistes d’autres dis ciplines, les communications, d&r squo;une durée de trente minutes, seront en français.
Par aill eurs, nous souhaitons préciser que le terme de récit de voyage doit être co nçu dans un sens large dans la mesure où la réinvention formelle du genre p articipe non seulement de la redéfinition du statut du voyageur, de l&rsquo ;étranger et de la nouveauté mais exprime aussi une méfiance croissante vis -à-vis des récits qu’ils soient nationaux ou non. Nous invitons donc les propositions qui portent non seulement sur une large gamme de pratiques textuelles (traités scientifiques, autobiographies, carnets de voyage, chr oniques journalistiques, romans, correspondances) mais aussi sur d’au tres médiums (reportage photo, documentaires, vidéo, arts plastiques).
< p>Dans certains cas, il serait même envisageable de proposer des études his toriques et sociologiques plus larges susceptible de contextualiser ces réc its individuels. On peut imaginer des propositions portant sur l’évol ution de la conception du voyage/tourisme aux États-Unis, sur la constituti on d’un marché spécifique pour la littérature de voyage en Amérique d u Nord, sur le phénomène des tournées littéraires aux 19ème et 2 0ème siècles ou sur la constitution de communautés diasporiques américaines à l’étranger.Enfin, souhaitant mettre en avant le rôle prépondérant joué par la figure de l’étranger dans la constituti on d’une identité spécifiquement américaine, nous n’accepterons pas les communications portant sur le genre, pourtant très riche et très c omplexe, du voyage intérieur ou de la migration intérieure. Nous serons, en revanche, très favorables aux communications qui parviennent à rendre comp te de l’articulation complexe de l’étranger et de l’autoc htone dans un contexte américain ou à documenter précisément la réception e t l’influence de ces récits aux États-Unis.
Les propositi
ons de communications, de 300 mots, sont à envoyer avant le 15 octo
bre à Grégory Benedetti (gregory.benedetti@univ
-grenob